Le meilleur du best of de Malaisie et de Bali…


La générosité la plus gratuite : à Cameron Islands, après 20 minutes de dscussion avec un jeune couple Malais, lorsqu’est venu le temps de payer mon Mie Goreng et mon teh tarik, on m’a fait comprendre que c’était déjà fait…  « We are Malaisian », fût la réponse donnée à ma surprise… La même histoire se répétera à Penang 2 semaines plus tard…

La course la plus folle : à  l’aéroport de Jakarta en partance vers Kuala Lumpur, je me fais interpeller à la douane pour 2 jours d’ « overstay ». L’amende à payer immédiatement est de 40 USD (sic)… Ayant particulièrement bien géré mon argent, je n’ai littéralement plus un sou en poche…Mon vol est prévu dans 15 minutes… les 2 distributeurs de  billets dans le terminal déclarant forfait, l’employé d’Air Asia me retire mon billet tandis que le chef douanier impassible m’explique comme si de nécessaire, que  « pas d’argent, pas de départ »… je suis contraint de rester un jour ou plus le temps de trouver un autre billet… et de payer les amendes pour ces jours supplémentaires en excès… sacrée pression…

Il me reste à courir les 3 halls de départ avec armes et bagages, traversant à la volée les comptoirs de douane…Il me reste 10 minutes pour sauter dans l’avion…Ma visa « chinoise » est refusée une fois de plus (je me rendrai compte plus tard que dans la précipitation, je confondais les codes secrets à répétition), seule la Belge me sauvera…

C’est littéralement en volant que j’ai rejoint le comptoir d’embarquement, sautant à nouveau la douane, à tel point que je n’ai pas de cachet de sortie dans mon passeport…

Lorsque je suis arrivé aux gates, l’avion était annoncé avec 30 minutes de retard…conséquence d’une pluie torrentielle sur l’aéroport déclenchée quelques 30 minutes auparavant… Bizarre, j’étais à l’intérieur, mais trempé comme à l’extérieur…

Le plus grand melting pot : toute la Malaisie est un chaudron où se mélangent Indiens, Chinois et Malais, chacun avec sa culture, sa religion, ses quartiers (Little India est aussi populaire que Chinatown), sa cuisine et ses propres langues… lorsque le mélange se fait au fil des générations, cela donne des asiatiques typés qui dodelinent de la tête en cuisinant des samossas et des Malais qui parlent chinois mais prient en direction de la Mecque…

Parlez moi de multi culturalité, et je vous citerai la Malaisie en exemple…

Plus « Murphy’s law » que ça, tu meurs : à Kuta sur l’île de Bali, je décidai de laisser le casque moto au bungalow le temps d’une promenade… Lorsque je décidai de reprendre le guidon, c’est pour réaliser que les flics sont partout… 3 heures de marche pour récupérer ce qui m’évitera l’amende…

Bien entendu, sur le chemin du retour à la nuit tombée, plus aucun représentant de l’ordre en vue… bien fait pour ma g… !

Le plus pieux mensonge et la plus belle excuse : après avoir acheté un djembe à Bali dans un magasin de la côte, je tombe par hasard sur la fabrique de ceux-ci à Ubud au centre de Bali. Le prix affiché étant de 50% inférieur au prix payé, je téléphone au vendeur avec qui j’avais sympathisé (ou qui avait sympathisé avec moi c’est selon) et lui de me dire : « Tu dois me croire parce que je suis Balinais ! »… J’étais dans mes petits souliers d’avoir osé imaginé m’être fait arnaqué alors que les Balinais étaient réputés être honnêtes… Ouais, n’empêche que 2 jours plus tard, j’ai fini par avoir le prix réduit, l’excuse invoquée étant d’avoir confondu les tailles du djembe acheté… Ouais ouais, tout change…petit à petit…

La plongée la plus magique : à Tulamben, au nord-est de Bali, sur l’épave du Liberty, cargo américain échoué durant la Seconde Guerre Mondiale.

C’était de nuit, la mer était calme, l’eau à 30°, 3 plongeurs seulement pour explorer les entrailles du navire, du plancton photo luminescent dans le sillage de nos palmes et une vie marine peu farouche envers nos bulles de vie. Lorsque nous avons fait surface vers 23H, c’était sous un plafond d’étoiles tellement pur que les galaxies même se laissaient deviner… Légèrement intoxiqué par l’ivresse des profondeurs, ce fut ma meilleure surface de mémoire de jeune plongeur…

Le plus bel argument de vente : à Lovina Beach, au Nord de Bali, le coucher du soleil est un spectacle obligé pour les touristes. La cohorte de vendeurs de plages le sait… mais si l’on sait attendre le bon moment quand le Dieu Râ a entamé sa descente majestueuse, on peut bénéficier d’un rabais de 25%… ils appellent ça le « Sunset price »…

La plus belle réplique infantile : toujours à Lovina…

Le père voyant son rejeton de 6 ans grimper sur une moto lui intime l’ordre de descendre avec une injonction qui en dit long sur le passé criminel du môme : « C’est la dernière bêtise que tu cherches à faire ? »…

Réponse du tac au tac du gamin : »Nan P’pa, la première! »….

J’ai adoré…le père un peu moins

La plus belle preuve qu’au dessus de toutes les idées reçues, il reste des hommes : à Malacca en Malaisie, j’ai vu un homme, bouddhiste convaincu, déclencher tout son courroux contre son ami tandis qu’assis sur les marches devant les Tours Petronas de Kuala Lumpur, j’ai entendu les paroles les plus modérées sur la condition des femmes et les port du voile d’un musulman du Sultanat d’Oman, avant tout un mari aimant et un futur père heureux…



Posted on 1st août, by Sebas in Backpacking SE Asia


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