« Quand on arrive en ville »…


Nouvelle ville, nouveau départ…pourquoi on parle de nouveau départ alors que l’on vient d’arriver d’ailleurs? Foutue habitude de mettre la charrue avant les bœufs… En matière de backpacking en tous cas, il faut d’abord arriver.

Petit aperçu…

Il y a les préparateurs qui ont déjà réservé la chambre depuis 2 semaines et reconfirmé la veille tout en s’inquiétant de savoir si il y aura quelqu’un pour les attendre à la descente du bus…

Je peux pas dire, j’étais de ce type en arrivant, la première fois… Ben quoi, ça rassure non ? Quand on vient d’une culture où tu « prépares » ta pension dès l’âge de 25ans, faut pas s’étonner que tu prépares ton voyage un peu à l’avance.

A l’autre bout et quelques expériences plus tard, il y a moi aujourd’hui… qui ne veux certainement pas qu’on l’attende à la sortie du bus.

Malheureusement, c’est chose impossible ici. 30 routards dans le bus, 40 Xe Om à la sortie du bus, juste au bas de la première marche quand ce n’est pas sur la première marche.

Xe Om: propriétaire de mobylette qui font le taxi et dont les rentrées financières je crois, ne sont pas soumises à l’impôt.

Un guide, un plan, une carte de visite qu’on t’a glissée dans la main à l’étape précédente ou juste ton instinct : qu’importe, trouver une piaule, une chambre, un endroit décent ou poser ton paquetage lourd, trop lourd, pour tes jambes encore ankylosées après 12 heures de bus.

Tu trouves la perle rare (pour t’apercevoir plus tard qu’elle n’a rien de rare et qu’il y a en a même une flopée dans la ville), tu t’assures qu’il y a wi-fi, eau chaude, peut-être une réduction si tu n’utilises pas l’air conditionné, tu passes voir la chambre, tu fais l’impasse sur le papier peint plus très peint, la vue illimitée sur les toits, et le wc-douche (au sens littéral du terme).

Tu échanges ton passeport contre une carte de visite de l’hôtel, certes vu comme ça, t’es perdant, mais la valeur des choses se mesure à l’utilité qu’on en a. Dans le cas présent et dans cette nouvelle étape de ton trip, la carte de visite avec plan au verso, c’est ce qui te relie à ton sac à dos, ton dentifrice, ton lit et indirectement ton passeport. Donc, tu prends!

Voilà, maintenant, t’es arrivé !

Voyons donc ce que cette ville a à offrir et quelle partie de moi je vais devoir lui laisser en échange…

Chaque nouvelle ville est une petite jungle, dont l’hostilité se mesure à la densité des 2 roues et l’enchevêtrement de rues, ruelles, petites rues, petites ruelles, impasses et j’en passe et des plus petites encore… Rien de tel qu’une avenue principale avec des perpendiculaires pour se sentir chez soi.

Je grimperais bien aux arbres pour avoir un point d’observation haut mais on n’est pas chez les sauvages ici hein !

Si il y a un cours d’eau ou un point d’eau, c’est un bon repère.

Si il y a un vendeur de bouteilles d’eau fraîche, c’est un bon réflexe.

Maintenant, il faut s’immerger, se lancer, se laisser danser, suivre le rythme surtout… mais ça c’est une autre histoire…

A la prochaine donc…

A propos: Happy Chinese New Year, or Happy Têt dans le cas qui m’occupe…



Posted on 13th février, by Sebas in Backpacking SE Asia


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